lEmmanuelle Vroelant vit et travaille à Roscoff, en Bretagne, depuis 2006. Cette installation en Bretagne semble avoir été un tournant, lui permettant de retrouver une énergie créatrice après une période difficile. L’un de ses tableaux est d’ailleurs intitulé : « L’air iodé de Roscoff », suggérant l’influence de l’environnement maritime.
Principalement reconnue comme artiste peintre abstrait et sculpteur, elle maitrise l’utilisation de techniques mixtes sur toile de lin : Acrylique, poudre de marbre, mortier, modeling paste, collage, oxydation.
Sa démarche est décrite comme une nécessité de faire sortir son énergie intérieure et de peindre des harmonies émotionnelles.
Ses œuvres transcrivent la lumière et le mouvement, en utilisant la matière pour créer des pièces qui « résonnent avec le spectateur et éveillent l’imaginaire ». Elle cite l’artiste Zao Wou-Ki comme sa « vraie rencontre picturale », appréciant « la subtilité des espaces vivants qu’il nous offre, ses vides habités par le silence et la couleur qui transcendent le quotidien». On retrouve cette idée dans ses œuvres récentes dont «1er novembre » (le silence et espace blanc).
Elle a ouvert son premier studio à Paris en 1981 et expose au Salon d’Automne du Grand Palais. Après avoir pratiqué le portrait et le paysage, elle s’est orientée vers les grands formats, la matière, et la simplification.
Ses œuvres sont présentes un peu partout dans le monde : U.S.A., Chine, Australie, Suisse, Suède, Allemagne, Grèce, Italie, Grande-Bretagne, Émirat Arabes, Cote d’Ivoire… Suite à l’épidémie COVID elle travaille essentiellement avec des plateformes d’art contemporain en ligne.